Comme tout propriétaire de véhicule, les utilisateurs de scooters doivent aussi souscrire une assurance. Ils ne s’y prennent pas bien cependant pour de nombreuses raisons. Découvrez ici cinq erreurs courantes à éviter pendant la souscription d’une assurance scooter.
Ne pas lire les petits caractères lors de la souscription d’une assurance scooter
De nombreux litiges peuvent être évités quand vous faites une lecture minutieuse du contrat d’assurance moto avant sa signature. Pour cela, vous devez porter une grande attention aux conditions générales et à celles qui sont particulières pour détecter les incontournables exclusions. Elles varient considérablement d’un prestataire à un autre. Pour de nombreuses compagnies d’assurances moto, deux retraits de permis consécutifs peuvent justifier une rupture du contrat. Par ailleurs, les conditions d’activation de la garantie vol sont différentes en fonction des assureurs.
Certains détails importants peuvent figurer dans les petits caractères de votre contrat d’assurance pour scooter et vous échapper si vous faites une lecture à la hâte. Cela peut vous faire conclure un mauvais accord et vous faire perdre de l’argent. Si vous estimez ne pas avoir choisi la bonne assurance moto, vous pouvez toutefois demander une résiliation de votre contrat d’assurance scooter après un an.
Sous-estimer la valeur de votre scooter et fixer des primes trop basses
L’organisation de fraudes autour de votre déclaration d’assurance constitue un délit majeur. Vous devez fournir les informations importantes relatives à votre scooter dans la plus grande transparence possible. C’est une grave erreur de sous-estimer la valeur de votre moto pour fixer des primes trop basses. En cas de sinistre, les risques de ne pas vous voir assisté sont élevés.
En effet, le contrat d’assurance vous aide à bénéficier de l’intervention de votre assureur en cas de survenance d’un dommage. En le signant, vous transférez l’éventuelle perte financière liée au risque en contrepartie du paiement d’une cotisation. Vous devez donc avoir un équilibre entre le niveau de risque assuré et le montant de la prime versée.
Quand vous ne déclarez pas l’intégralité de ses risques (par exemple, l’assuré déclare avoir une moto moins puissante que ce qu’il en est en réalité), vous contribuez au déséquilibre du contrat d’assurance. La prime ne correspond donc pas au risque réel.
Ne pas déclarer les modifications apportées à votre scooter
Quand vous souscrivez une assurance scooter, les caractéristiques de celle-ci sont prises en compte pour évaluer le devis. Ce calcul de la prime englobe le conducteur et les caractéristiques du deux-roues. Vous êtes donc tenus de déclarer tous les changements à votre assureur, notamment quand ces derniers entrainent la création d’une nouvelle carte grise. À défaut de cette déclaration, toutes pièces ajoutées ne peuvent être prises en compte par la compagnie d’assurance dans le cas d’un sinistre.
Pour être sûr d’être indemnisé, déclarez les modifications à l’assurance qui pourra les intégrer par le biais d’un avenant. Cela peut engendrer évidemment une hausse de prime.
Si vous avez acheté une moto modifiée par le concessionnaire, vous devez également déclarer cela à l’assureur pendant la souscription du contrat. Si les transformations sont opposées au cadre juridique, votre assurance peut se réserver le droit de refuser de vous indemniser en cas d’accident. Elle peut toutefois augmenter le montant des franchises de la prime, résilier le contrat…
Ne pas mettre à jour votre police d’assurance
Vous recevez la police d’assurance après la souscription de votre contrat, accompagné des conditions générales et particulières. Si votre assurance a connu des modifications, vous recevrez par ailleurs les avenants correspondants. Votre police d’assurance est le seul document qui fixe les conditions qui vous lient à votre assureur. C’est elle qui fait preuve de l’accord établi par les signataires.
Elle doit être à jour à tout moment. En effet, elle précise la durée de votre contrat, le montant de votre prime et les prestations fournies par votre assureur. Elle renseigne aussi vos obligations (mesures de prévention, délais de déclaration de sinistre, les modalités d’indemnisation…). Une police d’assurance non à jour peut vous coûter votre indemnisation après un sinistre.
Ne pas tenir compte des options de couverture supplémentaires
Les garanties supplémentaires sont d’une importance capitale. Elles couvrent de nombreux sinistres. Si vous n’en tenez pas compte, vous commettez une grave erreur.
Envisagez une garantie vols et incendies
Seules vos possibilités financières peuvent limiter le choix des garanties que vous pouvez souscrire pour assurer votre scooter. Vous avez une multitude d’options à prendre en compte selon vos besoins. La souscription de toutes les garanties peut être inutile et faire grimper votre budget. Vous devez analyser les options de couverture supplémentaires en tenant compte de vos besoins. Elles sont facultatives, mais restent conseillées par les assureurs.
Vous avez la garantie vols et incendies. Son contenu et sa disponibilité diffèrent en fonction des compagnies d’assurance. Elle vous permet de bénéficier d’une indemnisation en cas de vol. Les assureurs exigent toutefois certaines obligations. On distingue notamment :
- le marquage des pièces du moteur,
- l’utilisation d’un antivol homologué,
- l’obligation de l’utilisation d’un parking…
Cette couverture contre le vol est assortie d’une franchise dont le montant peut atteindre les 20 % du prix de votre scooter.
Optez pour une assurance tous risques
L’assurance tous risques intervient dans le cas d’un accident causé par un tiers non identifié. Elle est aussi nécessaire quand le conducteur est lui-même auteur des dégâts qui ont été provoqués. L’assurance tous risques couvre par ailleurs les dégâts causés par une catastrophe naturelle. Elle vous offre la possibilité d’être indemnisé en cas de dommages corporels, et ce, même si vous êtes responsable de l’accident.
Il y a également d’autres erreurs que vous devez éviter. Par exemple, si vous souhaitez prêter votre scooter à un proche, vous devez en informer votre société d’assurance. En général, les assureurs limitent cette garantie. Le prêt n’est autorisé pour la plupart du temps que pour le conjoint de l’assuré.
Les couvertures supplémentaires couvrent aussi votre sécurité. Elles permettent de prendre en charge les préjudices financiers et les frais médicaux dus à un accident. En plus de ces avantages, des options de couvertures supplémentaires, vous pouvez bénéficier d’un service de dépannage et d’une garantie équipements et accessoires.
