Après avoir franchi la barre des 4 000 dollars, la performance de l’ether dépasse celle du Bitcoin depuis janvier dernier. En effet, la deuxième plus populaire et importante monnaie virtuelle a réalisé un bond dépassant les 400 %. D’après nombre de spécialistes, il s’agirait de l’augmentation de l’intérêt des plus grands acteurs pour la technologie de la blockchain Ethereum qui constitue la base du fonctionnement de l’ether et qui serait à l’origine de cette augmentation. Voici le pourquoi du comment à travers ces quelques lignes.
La destruction des pièces de l’ether par la mise à jour « London »
Mais il arrive que le réseau soit coupé en obligeant les utilisateurs à accroître les montants, ce qui fait augmenter les prix. Pour y remédier, les développeurs de l’Ethereum procèdent à des changements majeurs en remplaçant les frais de gaz par des frais de base obligatoires, définis de manière automatique.
Une taille et une durabilité de réseau augmentées pour l’ether
L’Ethereum 2.0 vise à offrir un réseau plus grand et plus durable à partir du changement de la mécanique sous-jacente. Il permet de :
- Passer d’un système de « preuve de travail » à un autre de « preuve d’enjeu » ;
- Valider et miner les transactions selon le nombre de pièces dont ils disposent ;
- Obtenir une récompense en mettant en jeu un montant important.
Le réseau de l’ether sera étendu grâce au « sharding »
Malgré tout ce qui a été dit plus haut, le passage à la « preuve d’enjeu » ne représente, en aucun cas, une solution de scalabilité. Les développeurs tâchent alors de suivre un processus appelé « sharding » pour essayer d’étendre l’Ethereum, ceci dans le but de pouvoir construire plus d’applications, à l’instar de NFT ou des contrats de finances décentralisées dessus.
Autrement dit, les développeurs créent plus de systèmes de blockchain et les lient les uns aux autres. Ensuite, ils les relient avec la chaîne principale de balises. Par conséquent, le réseau général est non seulement étendu, mais devient aussi plus efficace, ceci, contrairement au système précédent qui ne se basait que sur un unique réseau (bien qu’il soit grand, il ne suffit pas à être assez étendu).
Les concepteurs de ce nouveau système espèrent avoir la possibilité de lancer la solution de « sharding » durant l’année qui suit la livraison du système de la « preuve d’enjeu ». Cela dit, il n’y a pas de plan prévu pour la distribution de ce projet et donc pas de date limite pour son lancement, ce dernier se fera donc lorsque la technologie sera prête.